vendredi 8 juin 2007

La vérité sur le FPR de Paul Kagamé, l'homme qui gére "Joseph Kabila"(?)

ATTENTION AUX ÂMES SENSIBLES
Vidéo: Témoins oculaires des massacres de Kibungo par le Front Patriotique Rwandais (FPR) de Paul Kagamé, l'actuel Président du Rwanda - Les images décrivent l'horreur subie par des innocents - Femmes, Hommes et Enfants - surpris par la sauvagerie des soldats du FPR. Âmes sensibles s'abstenir SVP.
L'ascenseur et les escaliers
Un adage Africain dit ceci:
Lokuta eyaka mbangu na ascenseur kasi esukaka na étage ya suka.
Solo eyaka malembe na ba escaliers mpe emataka tiiiiiii na likolo ya ndako.
Traduction:Le mensonge vient vite par l'ascenseur mais s'arrête au dernier étage, tandis que la vérité vient toujours par les escaliers pour monter jusque sur le toit de l' immeuble.
NOUS RÉCLAMONS JUSTICE POUR LES MILLIONS DE MORTS INNOCENTS EN AFRIQUE CENTRALE, RIEN QUE LA JUSTICE !

Honoré Ngbanda le seul leader Congolais qui reste fidéle à son peuple ?

Cher compatriote Jack Matanda Ma-Mboyo Kudiakubanza,

Recevez avant toute chose mes cordiales et patriotiques salutations.

Ainsi, excusez-moi de la liberté que je prends en vous adressant cette réflexion qui n´est autre qu´un début de dialogue entre deux frères et compatriotes congolais. En effet, j´ai lu comme beaucoup d´autres Congolais sur le Site Internet de l´Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS en sigle, le parti politique auquel vous appartenez ou sinon au sein duquel vous militez, votre virulente réaction faisant suite au soutien déclaré par voie de presse, le mardi 1 mai 2007, du Mouvement des Comités Révolutionnaires, MCR en sigle, basée à Yaoundé au Cameroun, en faveur de notre compatriote, Son Excellence Honoré Ngbanda Nzambo Ko Atumba et de l´APARECO, l´Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo, la plate-forme politique dont il est le leader en qualité de Président national.

Au fait, je ne tarirai pas du tout d´éloges à votre endroit pour votre courage politique, vos talents d´orateur et votre dynamisme. Tout comme je tiens avant d´entrer dans le vif du sujet, à attirer votre attention sur le fait que, ces propos que je m´en vais vous tenir ne sont que le reflet de ma propre pensée et n´engagent que moi.

Ceci dit, je comprends que vous ayez des convictions et une vision politique propres à vous, et qui diffèrent de celles des autres. Ce qui est tout à fait normal, étant donné que cela fait partie du droit à la différence.

Cependant, j´éprouve un peu de peine à comprendre les vraies motivations qui ont servi de toile de fond à votre réaction, pour le moins surprenante, à l´encontre des ces compatriotes du Cameroun, mais en particulier, à l´encontre de Son Excellence Honoré Ngbanda Nzambo Ko Atumba.

S´agirait-il alors d´une réaction spontanée et non calculée due à un coup de réflexe? Ou plutôt d´une certaine jalousie qui ne voudrait pas dire son nom, vis-à-vis d´un autre leader et de son mouvement restés à l´écart de l´imbroglio politique sur place au Congo, mais qui, grâce à son action et à la constance de son discours et de sa ligne de conduite plus que jamais convaincantes et crédibles, ne cesse de s´affirmer et de s´imposer sur la scène politique congolaise?

Que reprochez-vous concrètement à M. Honoré Ngbanda, pour ne pas parler des membres du Mouvement des Comités Révolutionnaires?

Lui reprocheriez-vous peut-être le fait qu´il ait choisi avec les patriotes de l´APARECO de mener la juste lutte contre les ennemis du Congo, terre de nos ancêtres et de notre Peuple, comme ils ont bien su le faire jusque là?

C´est-à-dire en portant à la connaissance des Congolais tant de la diaspora que de l´intérieur du pays, des renseignements très précis relatifs à la conspiration internationale dont nous sommes nous tous Congolais victimes, afin de conscientiser, de sensibiliser, et en phase finale mobiliser notre peuple. C´est bien cela le rôle d´un leader, ou si vous préférez d´un opérateur politique, désormais soucieux de l´avenir de son pays et de son peuple, que d´éclairer et de montrer la voie à suivre, en prenant des initiatives concrètes en vue de la libération de notre pays de l´occupation étrangère, du pillage et de la manipulation de toutes ses institutions.

Apparemment, ou plutôt à vous lire et à vous entendre parler à travers la presse, vous lui reprocheriez son passé dans le MPR-parti-État et le rôle qu´il a dû jouer aux côtés du Maréchal Mobutu Sese Seko.

Ceci est par les temps qui courent, et au regard de l´ampleur de tous les dangers auxquels se trouve confronté le Congo notre pays que sont notamment: la perte de notre souveraineté et de notre dignité nationales au profit des étrangers, les occupations étrangères de notre territoire national et tous leurs corollaires: pillages économiques et financiers systématiques, humiliation, clochardisation et paupérisation à outrance de notre peuple, délabrement trop avancé et menace d´implosion de notre autrefois uni et beau pays, violences en tout genre, impunité, violence sexuelle faite à la femme congolaise, et que sais-je encore, un faux problème, laissez-moi vous le faire savoir.

Tout porte à croire qu´Honoré Ngbanda est le Saint Paul de la classe politique nationale congolaise.


Vous conviendrez avec moi que rares sont ceux de ces hommes politiques toutes tendances confondues qui, dans la classe politique congolaise actuelle, n´ont pas été aux côtés du Président Mobutu.

Cette assertion est autant valable pour ceux qui, actuellement sont opérationnels dans les institutions issues du frauduleux et dangereux processus électoral de l´année dernière, que pour ceux étant dans l´opposition institutionnelle ou non institutionnelle, tout comme pour ceux étant dans la résistance comme Honoré Ngbanda et l´APARECO.

À l´exception bien entendu, de quelques compagnons de Laurent Désiré Kabila et de sa bande d´envahisseurs et terroristes étrangers, qu’il avait traînés avec lui, chez nous - qui se sont depuis lors rendus les Maîtres des Lieux - dans le cadre de ce conglomérat d´aventuriers qu´était l´AFDL, aujourd´hui scindée en PPRD, RCD, AMP etc.

Ainsi donc, disons-le tout haut à ceux qui doivent l´entendre, qu´Honoré Ngbanda est un repenti du Mobutisme. Le seul jusque là à être passé aux aveux, à avoir fait son mea-culpa en demandant publiquement pardon au peuple congolais le 4 juin 2005 à Paris, lors de la sortie officielle de l´APARECO. Il a fait preuve de courage, de sincérité et d´honnêteté morale et intellectuelle.

Comment? En reconnaissant sa part de responsabilité, dans ce qui était l´échec politico économico social occasionné par la dictature mobutienne dans notre pays, et ce, à cause du fait d´avoir été l´un des barons de ce régime Mobutu, pendant la dernière décennie avant sa chute en 1997.

En définitive, si nous regardons les choses de très près, je dirai que nous avons tous en tant que Congolais contribué à faire couler notre pays dans le pétrin. Chacun dans sa sphère d´activités. Du Président de la République, du ministre jusqu´au petit huissier. Du général au major jusqu´au caporal. Du PDG au chef de bureau à la sentinelle. De l´Évêque au curé, du pasteur à l´évangéliste et au fidèle. Comme on dit souvent chez nous: La chèvre broute à la longueur de la corde là où elle est attachée.

Était-il le seul à avoir travaillé avec le Président Mobutu?

La réponse est non!

Combien d´entre eux ont eu le courage et l´honnêteté de faire comme lui? Personne d´autre jusqu´au jour d´aujourd´hui.

Pourtant, la plupart pour ne pas dire tous, ont préféré faire des courbettes à ce petit étranger de Rwandais qui n´en vaut même pas la peine pour quelques poignées de dollars américains, pour des avantages individuels égoïstes, et pour des parcelles de pouvoir subalterne.

La Politique est bien entendu: l´art du compromis, mais pas de la compromission comme ont choisi de le faire beaucoup de ces anciens chantres du Mobutisme. Par contre lui, Honoré Ngbanda, malgré toutes les propositions alléchantes et mirobolantes lui faites ou sinon des menaces de la part aussi bien des Occidentaux, des Rwandais, des Ougandais, etc., que du pouvoir de Kinshasa, a su dire et maintenir un non catégorique en déclinant tous cela.

Et ce, on ne pourra le mettre en doute, dans / pour l´intérêt du Congo et de son peuple.

Ainsi, Monsieur Matanda, vous qui êtes un Chrétien et j´imagine un lecteur assidu des Écritures Saintes, ne savez-vous pas que selon la Bible: Saint Paul avant sa conversion de coeur ou à l´enseignement de Jésus Christ, passait les plus clairs de son temps à la poursuite des Chrétiens qu´il persécutait impitoyablement. Mais une fois converti, il devint un Chrétien plus que convaincu et convaincant, au point qu´il est ceux qui comptent dans leurs actifs le plus de livres dans ce qui constitue la Bible. Ayant connu les deux extrémités le Mal et le Bien, il avait su s´amender à la perfection, pour faire mieux que les autres ou beaucoup qui l´ont précédé dans cette voie / vie chrétienne.

Et bien, permettez-moi de vous dire sans crainte d´être contredit que c´est bien cela le cas d´Honoré Nganda. Qui d´autre d´après vous, a écrit autant que lui parmi les anciens de la nomenklatura mobutienne? Son ouvrage intitulé: Ainsi sonne le glas! Les Derniers jours du Maréchal Mobutu, n´était-il pas une autopsie et un réquisitoire - quasi-suicidaire pour lui-même - du régime auquel il a appartenu?

Qui d´autre d´après vous, aux risques et périls de sa vie, a fait aux Congolais autant de révélations édifiantes, dérangeant et mettant à nu, sur la place publique, les projets assassins de l’étranger et par là même, faisant échec à toutes sortes de plans machiavéliques concoctés par l´ennemi et ses alliés sur le terrain contre le Congo?

Qui d´autre d´après vous a fait mieux que lui, dans son action au profit de la sensibilisation, de la conscientisation et de l´éveil de la conscience du peuple congolais face aux dangers qui l´assiègent? Vous n´avez pas besoin de m´énumérer toute une litanie de noms, un seul nom me suffirait amplement.

N´est-ce pas qu´Honoré Ngbanda n´était pas là le 24 novembre 1965, lors de la prise de pouvoir par le général Mobutu!

Pourquoi vous attardez-vous sur seul passé de Ngbanda, et non pas sur ceux des autres, qui sont encore là ou reviennent aux affaires, et qui étaient autant ou sinon plus responsables que lui dans l´instauration et le maintien de la dictature mobutienne? La responsabilité de l´échec et des conséquences dues à la mauvaise gestion du pays par le régime Mobutu est collective.

Quelle injustice que de vouloir en faire porter le chapeau à une seule personne?

S´agissant de la responsabilité individuelle de chacun, c´est discutable. Car là, bien entendu, il va falloir en apporter des preuves irréfutables. En effet, vouloir mêler le nom d´Honoré Ngbanda dans certaines affaires - le Massacre des Chrétiens et l´Affaire du prétendu massacre de l´Université de Lubumbashi - ne relèverait que de la mauvaise volonté et de l´ignorance des certains détails concrets de la réalité sur le terrain, bref de l´Histoire.

Étant donné que le 24 novembre 1965, celui-ci n´était encore qu´un étudiant en Philosophie à cette date où le général Mobutu, au terme d´un coup d´État militaire, prenait le pouvoir.

Il n´a par conséquent pas pris une quelconque part (active) dans l´instauration de la dictature mobutienne:

- Ni dans l´élaboration de la Constitution qui consacrait l´arrêt de mort de la jeune et à peine naissante démocratie congolaise, en supprimant le multipartisme ou le pluralisme politique, pour ne parler que d´un bipartisme théorique et platonique, et en faisant du poste de président du MPR, la condition sine qua non pour pouvoir accéder à la dignité suprême de Président de la République. Fondement d´une dictature à l´état pur et sans concession, que nous avons endurée pendant 32 ans.

Ni le 20 mai 1967, lors de la promulgation du Manifeste de la N´sele, exposant la ligne de conduite obligée, c´est-à-dire la doctrine du MPR. C´était là, la caporalisation pur et simple de tout un peuple, mis aux pas par une clique d´amis, jumeaux politiques avides de pouvoir qui avaient des complicités insoupçonnables.

Honoré Ngbanda n´en n’était heureusement pas l´un des co-fondateurs. C´est le cas de le rappeler.

Ni un peu plus tard dans la réforme du Code pénal et du Système judiciaire extrêmement restrictif qui, et par voie de conséquence, transforma le Congo ni plus ni moins, qu’en un véritable État policier. Souvenez-vous des <<>>, Kimba et ses compagnons d´infortune, exécutés publiquement sur la Place du Pont Kasa-Vubu.

Et Honoré Ngbanda lui qui, rappelons-le, n´est même pas juriste, n´était ni ministre de l´Intérieur ni celui de la Justice.

Enfin, sans toutefois vouloir réveiller en vous des très mauvais souvenirs, ni remuer le couteau dans la plaie, l´annonce de l´injuste et effroyable exécution de Papa Xavier-Francois Matanda, votre père et ses autres compagnons, injustement accusés de conspiration contre le pouvoir, lorsque nous fument à l´Internat de Kinzambi (Kikwit) au Bandundu avec vos jeunes frères, avait été une vraie douche froide.

Un choc, une tristesse indescriptible pour toute l´école qui reste gravée dans nos mémoires, lorsque les Matanda s´étaient vus obligés d´interrompre les études pour être reconduits d´urgence en famille. Nous compatissions et compatissons encore aujourd´hui à ce grand malheur qui s´était abattu sur votre famille, et qui constitue une perte pour notre pays. Nous étions vers les 1977 -1978 si je ne m´abuse.

Et Honoré Ngbanda n´était même pas le responsable (numéro un) des Services de renseignement et de sécurité à cette époque.

L´honnêteté intellectuelle ne doit-elle pas nous imposer le devoir de reconnaître que Honoré Ngbanda serait plutôt victime des allégations non fondées que le Terminator tant décrié ?

Notons que ce n´était pas plus tôt qu´au début de la décennie 90, avec l´instauration de la démocratisation du système Mobutu qu´Honoré Ngbanda est apparu au devant de la scène politique zaïroise - comme on disait à l´époque -, en occupant son tout premier poste ministériel dans le Gouvernement Ngunz Karl I Bond, comme chargé de la Défense nationale et de la Sécurité.

Cela étant, il importe de clarifier trois ou quatre points qui me paraissent essentiels, dans ce que le commun des Congolais reproche souvent à Honoré Nganda sans - c´est le cas de l´écrasante majorité - en connaître les tenants et les aboutissants que sont:

1 - Le fameux massacre du Campus de Lubumbashi en mai 1991:

Le moins que l´on puisse en dire s´agissant de la responsabilité d´Honoré Ngbanda, c´est qu´en avril 1990, celui-ci s´était vu déchargé de ses fonctions de Chef des Services de sécurité et remplacé par le général Likulia Bolongo qui créa la SNIP.

Les dits événements du Campus de Lubumbashi à l´issue desquels le nom de la deuxième victime de ce soi-disant massacre n´a jamais pu être cité. Ni l´endroit où se trouverait sa tombe, n´a jamais pu être indiqué et sans qu´aucune plainte émanant de la famille de celle-ci, n´ait pu jusqu´à nos jours été enregistrée.

Lesquels soi-disant massacres ont eu lieu, si je ne m´abuse, le 12 mai 1991, et Ngbanda n´avait aucune responsabilité ni au niveau des Services de sécurité, ni au niveau de l´Armée.

Et quant en ce qui concerne sa responsabilité collective, il faut dire que cette Affaire du Campus de Lubumbashi avait été montée de toutes pièces par les Belges et quelques traîtres Congolais, qui avait fait du Président Mobutu leur bête noire, l´homme à abattre, dont Ngunz Karl I Bond qui, à travers une lettre adressée au Premier ministre belge de l´époque M. Wilfried Martens, prétendait même en connaître l´imaginaire charnier.

L´ironie du sort a voulu que, tôt ou tard ce même Ngunz Karl I Bond, soit confondu ou plutôt converti en ridicule par la vérité autour de son massacre virtuel. Devenu en 1991 Premier ministre, il recevait l´ambassadeur du Royaume de Belgique, à qui il demandait de persuader son pays de lever l´embargo frappant son gouvernement.

Et celui-ci lui répondra en ces termes: M. Ngunz, nous sommes prêts à lever la sanction vous frappant, mais maintenant que vous êtes Premier ministre, voulez-vous nous montrer le charnier en question. Le Président Mobutu ne pourra plus vous en empêcher.

Ngunza Karl I Bond était à court d´argument et coincé. Honoré Ngbanda a repris cette anecdote dans son ouvrage intitulé: Ainsi sonne le glas! Ngunz Karl I Bond de son vivant n´y avait jamais opposé le moindre démenti. Voilà, c´est ce qu´on appelle l´irresponsabilité politique.


2 - Le massacre des Chrétiens en février 1991:

Ce fut M. Mandungu Bula Niati qui avait dans ses attributions l´Intérieur et l´Administration du territoire, et celui-ci fit savoir au Gouvernement lors du Conseil des ministres du 18 février 1991, que la manifestation des Chrétiens prévue pour le dimanche 20 février 1991 était d´ores et déjà infiltrée par les militants de l´UDPS, et qu´il craignait de voir la Gendarmerie (Police) débordée.

Le jour de la manifestation, le ministre Mandungu contacta son collègue ministre chargé de la Défense nationale, en la personne d´Honoré Ngbanda, pour lui faire part des inquiétudes. Ce dernier lui pria à son tour d´entrer en contact avec le Chef d´état-major général de l´Armée, à savoir le Général Mahele.

Quelques temps plus tard, c´était au tour du Général Mahele d´appeler le ministre Ngbanda afin de l´informer qu´un gendarme venait être brûlé vif par les militants de l´UDPS dans la Commune de Lemba.

Et plus tard encore, pour lui dire que la Gendarmerie avait ouvert le feu contre les manifestants dans le quartier de Matonge, et qu´il y avait des blessés sans toutefois parler des morts.

Voilà en bref la manière dont la triste histoire s´est déroulée. Un rapport retraçant tout le cours des événements avait été dressé à cet effet par le ministre de tutelle Mandungu Bula Niati.

Le régime Mobutu, après sa déchéance, rappelons-le, n´avait pas du tout emporté avec lui les archives. Ceci étant, on a qu´a aller les consulter pour s´en convaincre. C´est ainsi donc qu´en ce qui concerne la responsabilité collective, il ne fait aucun doute qu´Honoré Ngbanda, en sa qualité de ministre de la Défense nationale, la partage avec l´ensemble de tous ses collègues membres du Gouvernement Ngunz Karl I Bond. Pour ce qui est de la responsabilité individuelle de chacun des ces acteurs, il va falloir là l´établir en appuyant sur les données existantes, jamais détruites ni falsifiées. Nous refermons donc ce chapitre sur ces mots.

3 - Le massacre des originaires du Kasaï - pour ne pas dire Kasaïens, Katangais ou Kivutiens qui sont pour moi des termes divisionnistes - au Katanga en 1993:

Là aussi, il se dit plusieurs versions des faits autour des vraies responsabilités dans ces ignobles et tristes événements anti-républicains, dont les auteurs sont à condamner très sévèrement.

Toutefois, je considère des individus comme M. Kyungu Wa Kumwanza, le gouverneur du Katanga de l´époque, encore aux affaires actuellement, ses amis et complices de l´UFERI, notamment feu Ngunz Karl I Bond, mais aussi les terroristes de sa milice qui sévissait là-bas en semant la mort et la désolation dans les rangs de nos pauvres compatriotes du Kasaï, tels que: le <<>> John Numbi, n´ayant reçu nulle part aucune formation militaire digne de ce nom, ancien vendeur de carburant à la sauvette (Kadhafi) dans les rues de Lubumbashi, l´actuel chef d´état-major de la Force aérienne. Mais également le <<>> Éric Lenge, lui aussi dans le même cas que Numbi, en fuite depuis sa soi-disant tentative de coup d´état monté de 2003, contre / avec la complicité de son ami et patron rwandais, alias Joseph Kabila, celui que d´aucuns qualifient sans vergogne, de président de la République démocratique - je dirai plutôt bananière ou minière du Congo -, sont les mieux placés pour répondre de ces crimes abominables.

Honoré Ngbanda n´était ni ministre de l´Intérieur, ni gouverneur de région pendant ces événements.

4 - Le surnom de Terminator:

Ceci n´est qu´une pure invention, une simple caricature, qui est fait d´une clique de quelques personnes malveillantes, dans le milieux de la presse nationale et de l´Union sacrée de l´Opposition politique à l´époque de la démocratisation qui avait fait place au monopartisme, ou au MPR-parti-État.

J´ai moi-même eu le privilège de jouir de la confidence dans une chambre d´hôtel à Bruxelles, d´un homme politique congolais, leader d´une formation politique de taille moyenne, et actuellement membre actif et très engagé de l´APARECO dans une de ses structures européennes dont je tais le nom, qui m´avoua en avoir été l´un des co-auteurs / inventeurs, en me disant ce qui suit:

Nous voulions à cette époque là, à tout prix déstabiliser le Président Mobutu, afin d´entraîner sa chute. Mais il avait à ses côtés quelqu´un d´intelligent, d´expérimenté, et possédant un savoir-faire qui nous empêchait d´arriver à nos fins. Et ce monsieur, c´était Honoré Ngbanda. Voilà pourquoi il nous était venue l´idée, en complicité avec deux amis de la presse écrite, de récupérer le concept de cet invulnérable et horrible personnage du cinéma américain dont on ne pouvait venir à bout, pour qualifier méchamment Ngbanda, afin de le discréditer aux yeux de l´opinion nationale, par là même affaiblir davantage Mobutu, car c´était lui Ngbanda qui, de par ses qualités, tenait à bras le corps le pouvoir de son patron. Nous avions donc profité de la situation trouble du pays avec des événements qui se succédaient en en faisant une récupération politique afin de charger ce dernier (Honoré Ngbanda).

Voici donc Monsieur Matanda, toute la vérité sur ce méchant sobriquet sans fondement qu´on a dû injustement collé à l´actuel Président national de l´APARECO, Son Excellence Honoré Ngbanda Nzambo Ko Atumba, dans le seul et unique but de nuire à son image et de jeter le discrédit sur lui. Et si vous le souhaitez, je pourrai vous mettre en contact avec ce patriote et il pourra lui-même, mieux que moi, vous édifier davantage là-dessus. Car, nombreux sont ceux des Congolais qui ignorent l´origine de cet injuste surnom.

La dictature mobutienne enfin rongée de l´intérieure par aussi bien sa corruption et son népotisme gangreneux, que de l´action de l´Opposition politique active sur le terrain, s´est d´elle-même à la moindre poussée extérieure, écroulée comme un château de cartes en mai 1997. Logiquement, on pourra rendra les maçons qui ont pris part à l´achèvement d´un immeuble, plus responsables de son effondrement et de tous les dégâts collatéraux qu´il cause dans son environnement immédiat, que l´architecte ou les architectes qui en ont conçu et dessiné son plan détaillé. L´Histoire: on ne la change pas. N´est-ce pas ?

Enfin, dans le même ordre d´idées dans cette série de massacres fondés ou non fondés, précisons que ces mêmes Belges, face aux massacres des membres de Bundu Dia Kongo en janvier et en février 2007 dans les villes portuaires de Matadi, Banana et Boma, ayant fait plus de 200 victimes officiellement, et plus de 700 selon des sources dignes de foi sur place, et ajouté à cela plus de 600 victimes de la dite "Guerre de la Gombe" massacrées sous leurs yeux complaisants, en mars dernier en plein Centre-ville de Kinshasa, ne mobilisent pas du tout leur presse, ni la Communauté politico financière internationale, pour faire décréter un embargo contre le gouvernement de ces terroristes étrangers et usurpateurs du pouvoir, opérant au grand jour et à visage découvert, sous caution de l´impunité internationale que leur garantie - à eux de nous prouver le contraire - entre autres ces mêmes Belges.

Quel machiavélisme éhonté!

L´heure est désormais à l´union face à l´ennemi, et non à la division (désunion) de nos forces

Le développement de la situation de notre pays qui ne cesse d´empirer au jour le jour, est d´autant plus inquiètant que l´heure est à l´union des toutes les forces patriotiques, afin de créer une synergie nationale susceptible de nous permettre d´écraser l´arrogance et la folie belliciste de l´ennemi qui affirme continuer de s´accrocher au pouvoir chez nous par défi.

Ainsi, toute forme de division dans nos rangs, reviendrait à jouer au jeu de l´ennemi qui n´a point - n´est besoin de vous le rappeler - aucun intérêt à voir se cristalliser une vraie cohésion nationale face à lui / contre lui. Par conséquent, cela ne ferait pas notre affaire que d´ouvrir des fronts entre Congolais, ou en cherchant à ostraciser certains qui farouchement engagés dans le combat, comme vous le préconisiez dans vos propos sur le Site Internet de l´UDPS.

Contrairement à ce que vous disiez lors de votre tout récent passage sur les antennes de la Radio Tshiondo, rediffusée dans la nuit du 19 au 20 mai derniers, où vous appeliez à la réconciliation et à l´union des Congolais, dans le but de faire face tous ensemble comme un seul homme à nos ennemis.

Mais à la lumière de vos déclarations sur le Site Internet de l´UDPS, rappelons-le, en totale contradiction avec ceux tenus sur Radio Tshiondo, malheur est de constater que vous usez d´un double langage de mauvais goût. Vous parlez la langue de bois au point de jeter la confusion totale dans la tête des Congolais qui vous écoutent. Ainsi, vous tentez là sciemment ou inconsciemment de diviser les forces patriotiques au travers de votre attitude partisane, qui de surcroît, ne sert pas la lutte de libération de notre pays dans laquelle vous êtes vous-même semble-t-il engagé. On ne peut vouloir d´une chose et de son contraire, ni dire une chose et son contraire dans le même temps.


L´UDPS de Tshisekedi et l´APARECO de Ngbanda, n´entreront jamais en guerre l´une contre l´autre, elles font plutôt bon ménage ensemble.


Son Excellence Étienne Tshisekedi Wa Mulumba, l´infatigable combattant de la liberté, de la démocratie et du progrès social au Congo, tout comme son jeune frère et collègue, Son Excellence Honoré Ngbanda Nzambo Ko Atumba, l´irréductible patriote, sont deux fils dignes du Congo - et tous les deux à l´origine produits du même système - reconnaissant avoir eu des responsabilités, chacun dans sa sphère d´activités, qui ont su l´un comme l´autre, et chacun en son temps se remettre en question, pour ne consacrer leur lutte que dans l´intérêt du peuple, afin de réparer les erreurs qui ont été commises par le passé.

Pour votre gouverne, je les considère tous les deux comme mes guides politiques. L´un comme le premier, pour lequel j´ai un profond respect et une immense admiration, et l´autre comme l´actuel pour lequel j´éprouve autant de respect qu´un indéfectible attachement.

Car j´ai moi-même milité dans l´UDPS, et je continue d´être porteur de sa carte de membre numéro: 0004 qui m´avait été délivrée en 1990 par l´UDPS / Fédération du Benelux.

Ceci dit, les deux formations politiques émettent sur la même longueur d´ondes, car elles partagent dans l´ensemble la même vision à quelques différences près.
Et les membres de l´UDPS et ceux de l´APARECO, pour ne parler que de notre expérience en Suède, travaillent la main dans la main.

À titre d´exemple, lorsque une importante délégation de hauts cadres de l´UDPS conduite par Rémy Massamba, Jean-Baptiste Bomanza et les autres, était l´année dernière en tournée européenne qui débuta à Stockholm en Suède, le 20 mai 2006, nous cadres du Comité régional de l´APARECO / Scandinavie, avions en marge de la Conférence de presse qu´ils avaient donnée, eu avec eux des discussions cordiales et fraternelles, et ceux-ci comprenaient notre prise de position et n´en avaient émis aucune objection.

Car notre combat est le même que celui de l´UDPS. Et guise d´au revoir, nous leur avions remis des documents DVD que nous avions réalisés. À eux-mêmes et à l´intention du Président national de l´UDPS, Son Excellence Étienne Tshisekedi Wa Mulumba.

Aussi nous de l´APARECO /Scandinavie, ensemble avec nos amis de l´UDPS / Suède, notamment son Président fédéral Mwela, son Représentant Jojo Mukuasa et son Chargé des Relations publiques José Kapajika, travaillons toujours dans un esprit d´équipe dans l´organisation des marches et d´autres activités plus politiques, comme cela fut le cas le 30 juin 2006 où nous avions - M. Mwela, ma collaboratrice Mme Ndiwa Malenge et moi - été reçus au Ministère suédois des Affaires étrangères et introduit chacun un mémorandum
reprenant nos revendications relatives à la situation de notre pays, à l´intention du Gouvernement suédois.

Et la même expérience a été refaite le 30 mars dernier, en organisant conjointement une marche de protestation réussie. Pour dénoncer les massacres de nos compatriotes de Bundu Dia Kongo au Bas Congo et ceux victimes de la "guerre de la Gombe" à Kinshasa, par les escadrons de la mort au service de la bande des terroristes étrangers au pouvoir au Congo.
Laquelle marche déboucha au Parlement suédois, mémorandum à l´appui.

Ceci étant, prière donc ne pas chercher vainement à opposer les uns aux autres. C´est-à-dire Tshisekedi à Ngbanda, et l´UDPS à L´APARECO.

Si par hasard c´était cela votre intention, rejetez-la s´il vous plaît.

Vous avez le droit d´émettre des critiques si elles sont constructives, mais que voulez-vous et que proposez-vous concrètement Monsieur Matanda, vous qui êtes dans l´Opposition?

Au-delà de votre seul rejet de l´APARECO, de son leader Son Excellence Honoré Ngbanda, ainsi que de sa vision de la solution qu´elle juge être la mieux appropriée, pour faire face aux occupants étrangers et usurpateurs du pouvoir chez nous, force est de constater que vous n´avancez aucun début de solution ni aucune proposition qui, selon vous, pourrait éventuellement nous permettre de sortir notre pays de cette sorte de trou noir dans lequel il à été engouffré, et le libérer enfin du joug de l’étranger.

Et à contre-courant de l´idéologie et au principe de la non-violence cher à Son Excellence Étienne Tshisekedi Wa Mulumba, et à l´UDPS, vous vous déclariez être un fervent partisan de la manière forte, lors de votre tout dernier passage sur Radio Tshiondo, émission rediffusée dans la nuit du 19 au 20 mai derniers.

Et pour justifier votre prise de position favorable à la manière forte, vous aviez fait allusion à Gandhi le Mahatma, le grand leader indien, et champion du principe de la non-violence, comme quoi, je cite: <<>> Mais victime d´un lapsus, vous aviez plutôt parlé d´ Indira Gandhi, ancienne Premier ministre de l´Inde, assassinée en 1984 par des fanatiques sikhs, fille de Nehru, jeune compagnon de Gandhi le Mahatma et le Premier ministre de l´Inde indépendant de 1947 à 1964, et enfin mère de Rajiv Gandhi, lui aussi Premier ministre de l´Inde, et assassiné comme sa mère, lors de la campagne électorale de mai 1991. Voilà une petite précision que je voulais au passage apporter.

Et pour clore ce paragraphe, je me permettrai très humblement de vous faire remarquer une chose, qui est en fait un conseil d´ami :

En tant qu´opérateur politique ayant une certaine notoriété, et bénéficiant d´une certaine audience auprès de nos compatriotes, vous ferez mieux Monsieur Matanda, de faire montre d´un peu de circonspection (retenue) dans vos prises de positions et déclarations publiques, en particulier, à l´encontre d´autres leaders de l´envergure d´Honoré Ngbanda.

Car s´attaquer à celui-ci, ne vous grandi pas du tout, il pourrait bien au contraire vous être préjudiciable.

Comment et pourquoi? Parce que par les temps qui courent, ce dernier, de par son engagement pour la cause du pays, et ceci, aux risques et périls de sa vie, paraît aux yeux de beaucoup de Congolais comme leur seul espoir. Celui par lequel pourrait venir la libération de notre cher pays des mains des occupants étrangers. Et que par conséquent, s´attaquer à lui gratuitement comme vous avez pris l´habitude de le faire ces derniers temps, froisse la susceptibilité de tant de nos compatriotes aux yeux desquels ce dernier inspire et incarne plus de choses qu´un ancien du régime Mobutu.

Et j´ignore si vous comptiez par hasard en faire votre fonds de commerce politique, sachez que cela vous desservirait plus qu´il ne vous rapporterait. Ou que vous croyiez que cela était une manière d´espérer s´attirer les bonnes grâces et l´amitié du chef ?

Vous risqueriez de voir le capital de sympathie dont vous bénéficiez incontestablement de la part des Congolais très sérieusement entamé. Abandonnez donc toute idée de vouloir engager une épreuve de force avec lui et l´APARECO, comme vous le disiez vous-même: Combattre sur deux fronts et surtout en ce moment précis où, dans le camp de l´ennemi, au vu de tous les événements qui se suivent au Congo, c´est déjà le début de la débandade qui se pointe au jour le jour à l´horizon. Voilà pourquoi à défaut de se joindre les uns et les autres dans une même plate-forme et peut-être perdre ainsi son autonomie d´initiatives et d´actions, nous avons besoin d´une réelle convergence d´actions, de la juxtaposition (c´est-à-dire venez avec vos bonnes idées et mettez-les à côté de celles des autres, et on avance) et non de l´opposition entre nous.

Il ne faut donc pas donner à l´ennemi dans son dernier retranchement, l´occasion de se frotter les mains en se disant: Ah! Voilà! Ca y est, je les ai eus. Ils se font maintenant la guerre entre eux. Leur division les affaiblira et j´en tirerai le meilleur profit possible, afin de pérenniser mon pouvoir et notre occupation illégale de leur terre.

Si ceux qui tuent notre peuple et pillent les ressources que regorge notre pays arrivent pourtant, bien au-delà de leurs différends et leurs intérêts divergents, à se mettre d´accord sur la manière dont il faut s´y prendre envers le Congo, et pourquoi ne le ferions-nous pas?

Les alias Joseph Kabila, les Ruberwa, les Kisempia, les Gisenga, les Kalume, les Kamhere, les Nkundabatware, les Kagamé et consorts, ne s´attaquent pas et ne se dénigrent pas eux sur l´Internet, ni sur les antennes des chaînes de radio.

Croyez-vous que rien ne les oppose ou que rien n´opposerait les Ougandais aux Rwandais? Les Angolais aux Zambiens, ou aux Rwandais? Les Américains aux Français? Les Tanzaniens aux Burundais? Les Israéliens aux Libanais? Les Soudanais aux Ougandais? Ou enfin les Belges aux Français?

Ils s´efforcent tous malgré eux, de donner une fausse image de bonne entente de façade.

Voilà pourquoi l´APARECO s´est imposée une stricte discipline qui déconseille tout conflit entre Congolais, et ne veut pas que l´on s´attaque à un autre compatriote / patriote comme soi-même, ou un autre leader de l´Opposition, supposé être dans le camp du peuple.

Inspirons-nous de l´expérience positive d´autres nations et d´autres peuples, tirons en le meilleur parti.

Comparaison n´est raison a-t-on souvent dit. Certes! Mais voyons un peu ce qui s´est passé sous d´autres cieux, proches de nous ou plus lointains. Car l´expérience positive ou négative des autres doit toujours nous servir d´exemple, afin de mieux s´orienter à l´avenir et d´éviter les erreurs du passé.

1. La France

Cher compatriote Matanda, croyez-vous vraiment que lors des élections présidentielles de 2002 en France, le socialiste Lionel Jospin, candidat de la Gauche française n´avait rien à reprocher à son adversaire de la Droite, l´ex-Président Jacques Chirac? Ce dernier qui, de surcroît est impliqué sinon compromis dans des affaires de fraudes à grande échelle, notamment: l´Affaire de la Mairie de Paris, pour ne citer que ça. Pourtant, Lionel Jospin, une fois écarté de la cours pour le deuxième tour de la présidentielle, au profit malheureusement de Jean-Marie Le Pen, leader du Front national, l´Extrême droite française, raciste et xénophobe, celui-ci, n´avait-il pas appelé les électeurs à voter massivement pour son adversaire Jacques Chirac? Et ceci, dans le but de barrer la route à Le Pen, et ainsi sauver la France de la dérive fasciste ? Chirac obtint plus de 80% des suffrages exprimés. Voici là, un exemple de maturité politique.

2. La Chine

Allons un peu du côté de l´Extrême-Orient, vous qui êtes apparemment un amateur de l´Histoire du monde. Croyez-vous aussi que Mao Zedong, le Grand Timonier chinois et père fondateur de la République Populaire de Chine, - cette super-puissance montante - n´avait lui aussi rien à reprocher à son frère ennemi et adversaire politique Tchang Kaï-chek, leader des Nationalistes et Républicains du Guomindang, et père fondateur de l´île État rebelle de Taiwan. En effet, ce dernier, après avoir fait subir aux Communistes de Mao Zedong, une sanglante répression en 1927 à Canton et Shanghai. Mao et ses amis s´organisèrent et fondèrent en 1931 une République soviétique chinoise pour ainsi dire, dans les montagnes de Jiangxi, d´où ils devaient atteindre, au terme de la Longue Marche (1934 - 1935), le Shanxi.

Mais lorsque en 1937 le Japon impérialiste et expansionniste attaqua la Chine et s´empara de la Mandchourie, ceci provoqua une alliance tactique entre Tchang Kaï-chek et Mao Zedong. C´est-à-dire qu´ils mirent de côté leur sanglant conflit inter chinois, afin de s´occuper de l´ennemi commun du peuple chinois. Et une fois Japon vaincu en 1945, ils rompurent cette alliance, et retournèrent de nouveau leurs armes les uns (Nationalistes) contre les autres (Communistes), ce qui aboutit en 1949 à la victoire des Communistes. Ainsi fut promulgué la réforme agraire qui rallièrent les masses paysannes, et le 1 octobre 1949, Mao zedong proclama la République Populaire de Chine. Tchang Kaï-chek, après avoir dévalisé toute la Banque centrale de ses réserves d´or et devises etc., alla se réfugier dans l´île chinoise de Formose (Taiwan). Il a tenté de son vivant et ses héritiers tentent encore aujourd´hui, avec le soutien de leurs parrains américano occidentaux, d´en faire un État indépendant, pendant que la Chine continue à juste titre de la considérer comme une province rebelle, faisant partie intégrante de la Mère Patrie, veut lui faire entendre raison avant qu´elle n´en découse militairement avec lui. Tout porte à croire que cela arrivera tôt ou tard.

3. L´Afrique du Sud

De même, plus proche de nous au sud du continent. Pensez-vous que Nelson Mandela n´avez rien à reprocher à Frédéric De Klerk, l´ancien Président sud-africain blanc jusqu´en 1994. Lui dont le grand-père fut l´inspirateur et l´architecte de l´odieuse et raciste politique d´Apartheid, et lui-même un oppresseur repenti des Noirs, ayant dans son actif d´innombrables crimes de sang et crimes en tout genre contre ceux-ci. Pourtant lorsque le 9 mai 1994 l´ANC remporte les élections, et Mandela devient le premier président noir du pays, il ne l´avait cependant pas exclu. Celui-ci fit appel à F. De Klerk, en faisant de lui le vice-président du pays, afin qu´il travaille la main dans la main, parce qu´il pensait que celui-ci avait encore un rôle à jouer à ses côtés, compte tenu de son expérience et son expertise, qu´il devait désormais mettre au service l´ensemble des populations du pays.

Ensuite, son agissement était de même envers les Conservateurs noirs du mouvement INKATHA que dirigeait Mangosuthu Buthelezi (parti zoulou). Responsables d´un des graves problèmes que connaît le pays à partir de 1990, à savoir la violence entre Noirs (9000 morts en trois ans) qui, dans les Townships oppose les partisans de l´ANC à ceux de INKATHA. Et pourtant, Lorsque le Gouvernement fit formé, Mandela confia à son <<>> le poste ô combien envieux de Ministre de l´Intérieur. Mandela aurait pu l´exclure s´il s´était attardé sur tous ces forfaits commis au profit de la domination blanche.

Ensuite, ce fut le tour de la fameuse Conférence dite de "Paix et Réconciliation" dirigée par le révérend Desmond Tutu qui était un succès. Et aujourd´hui, tous les Sud-africains sont fiers de parler de la Société Arc-en-ciel . Il importe de rappeler ici qu´Honoré Ngbanda est un fervent partisan de cette fameuse formule de Paix et Réconciliation à la congolaise, pour pouvoir résoudre certains différends entre Congolais. Mais toutefois, après la libération du pays. Ainsi, tous ceux qui comme vous ont ou auront des choses à lui reprocher, eh bien, le Rendez-vous est pris à cette date là, mais pas pour l´instant.

Franchement, est-ce que le Congo n´a-t-il pas besoin d´Honoré Ngbanda, autant que la Russie en a eu d´un Vladimir Poutine?

Loin de vouloir faire l´apologie d´Honoré Ngbanda, ni de souffrir d´une quelconque amnésie par rapport à ce qui avait été son passé dans le régime Mobutu. Ceci dit, quoi que l´on dise de lui, quoi que l´on pense de lui. Aimer ou ne pas l´aimer, croire ou ne pas le croire, la question ne se pose pas en ces termes là. D´autant plus qu´aujourd´hui, force est de constater que le cours des événements de ces dernières années au Congo, depuis son come back sur la scène politique nationale, - avec l´APARECO le 4 juin 2005 - lui donne complètement raison.

Et comme d´ailleurs à son aîné, Son Excellence Étienne Tshisekedi Wa Mulumba, le chef de file naturel de l´Opposition, à qui Honoré Ngbanda avait demandé de faire attention lorsqu´il s´était agi pour lui et l´UDPS de s´engager ou pas, dans le processus électoral frauduleux et dangereux de l´année dernière. Tous ce qui avait été prédit par lui, afin de prévenir le peuple de tous les dangers qui le cerclaient, s´est accompli et continue de s´accomplir au jour le jour, avec le triste spectacle de désolation que nous offre la situation sociopolitique et économique déplorable de notre pays. Et nul ne pourra nier, ni occulter la réalité des faits telle que constatée sur le terrain.

En guise de conclusion, je dirai sans crainte d´être contredit qu´Honoré Ngbanda est dans la Vérité.

La Russie elle aussi, avait connu au cours des années qui ont suivi la chute de l´Union Soviétique (URSS), toutes sortes de convulsions sociopolitiques qui l´avaient très sérieusement affaiblie sur tous les plans. Pourtant, il a bien fallu que Boris Eltsine, l´ancien président russe, récemment disparu (avril 2007), sache amorcer le virage, en désignant en décembre 2000, son poulain Vladimir Poutine jusqu´alors Premier ministre, comme son successeur au poste présidentiel. D´un côté, produit du Communisme, ce système politique cher à Vladimir Oulianov Lénine et tant décrié aussi bien en Russie que dans le reste du monde, à cause de ses méfaits au plan économique, politique et social. Et de l´autre, issu de la très sinistrement célèbre KGB, les Services de sécurité russes (soviétiques), avec son inégalable cortège de crimes en tout genre, où il a été pendant des années son patron. Vladimir Poutine puisque c´est de lui dont il s´agit, n´a pas pour autant été ré jeté par le peuple russe.

Le bénéfice du doute lui avait été accordé par le Russes, en lui donnant une nouvelle chance à la tête de leur pays. Ainsi, grâce sa bonne connaissance de son pays natal et des dossiers d´intérêt national et vital pour la Russie, et grâce à sa parfaite connaissance de la Politique internationale, des stratégies et stratagèmes des ex-ennemis américano occidentaux. Fort de tout ceci, qui en fait constituaient des atouts de taille lui conférant une position privilégiée sur l´échiquier politique nationale russe, il a su en quelques années seulement, assurer la relance de l´économie du pays - autrefois exsangue -, garantir la sécurité et la stabilité nationales, redorer diplomatiquement parlant, le blason du pays et rehausser enfin la Russie dans son rang d´antan de grande puissance à part entière. À telle enseigne qu´aujourd´hui, la Russie ne se contente plus sur la scène internationale de jouer un rôle de second plan, ni de subir le diktat américain comme cela semblait être le cas au cours d´une certaine période, au plus grand mécontentement du peuple russe. Bien au contraire, on la voit par les temps qui courent, jouer un rôle de premier plan dans la marche du monde et les négociations internationales, au point de mener quelques fois la danse. C´est cela l´effet Poutine.

Quant à Honoré Ngbanda, lui aussi, produit du MPR (Mouvement Populaire de la Révolution), mais pas pour autant Mobutiste. Ceci est une nuance importante à mettre en exergue. Car en tant que Congolais, on naissait tous comme membres du parti de non libre adhésion et dont la doctrine était le Mobutisme. Si d´après certains, travailler sous avec Mobutu et sous le régime reviendrait à être taxé - de facto - de Mobutiste, eh bien, je crois que ce raisonnement par déduction est erroné. Et d´ailleurs pour preuve, les Mobutistes qui ne s´en cachent pas, ont fondé leur propre parti, dénommé UDEMO (Union des Démocrates Mobutistes), dirigé par un Mobutiste de sang, à savoir, M. Nzanga Mobutu, fils aîné du second lit du Maréchal Mobutu, l´actuel Ministre d´État dudit gouvernement mort-né et fantoche en place actuellement au Congo. En effet, pour votre gouverne, Honoré Ngbanda est un Patriote nationaliste, mais avant tout un croyant Chrétien et ne peut se définir par rapport à un autre être humain mortel comme lui. Celui par rapport auquel il s´identifie est au contraire le vivant Jésus Christ. En plus, ayant appartenu à la génération de ceux de nos parents ou de nos aînés qui ont bénéficié de la gratuité de la scolarité assortie d´une bourse d´études, leur assurée par l´État congolais, de l´école primaire à l´université, il est justement de ceux qui, après avoir terminé leurs études, contrairement aux générations d´après qui cherchaient plutôt à s´évader à l´étranger, - par la faute des anciens bien entendu - ne pensaient qu´à servir le pays.

Et comme le disait le général Philémon Baramoto, à travers sa tendancieuse et malveillante correspondance, dénuée de tout contenu et destinée à nuire à la réputation de Ngbanda, après s´être laissé manipuler avec des fausses promesses, par les occupants étrangers au pouvoir, et que ceux-ci continuent au besoin à travers leurs agents de l´ANR de faire circuler sur l´Internet.

C´était lui Baramoto qui aurait présenté Honoré Ngbanda au Président Mobutu. D´accord ! Et si ce dernier avait immédiatement choisi de travailler avec lui, c´était indéniablement, à cause des valeurs intellectuelles, humaines et morales qu´il lui reconnaissait. Et si le chef avait eu à les (ces valeurs) détourner à des fins d´intérêt personnel, plutôt que de s´en servir pour l´intérêt supérieur du pays, ce sera à lui le chef de répondre à son Dieu.

Car, l´Éternel notre Dieu nous recommande de rester fidèles à nos chefs quels que soient ce qu´ils sont. Il n´appartient qu´à lui de régler leurs comptes. Et on ne pourra donc pas par conséquent reprocher à Honoré Ngbanda, le fait d´être resté jusqu´au bout loyal envers le chef. C´est même là une preuve de plus qu´il est digne de confiance. Un point et un trait.

En outre, proche collaborateur du Président Mobutu, il a occupé des postes importants et assuré des lourdes fonctions dans l´appareil politico sécuritaire du pays. Il a été notamment Ambassadeur plénipotentiaire du Zaïre en Israël, patron des Services de sécurité, ministre de la Défense nationale et Sécurité, et Conseil spécial du Président Mobutu en Matières de sécurité jusqu´à la chute du régime. Ceci, comme dans le cas du président russe, M. Vladimir Poutine, représente des atouts non négligeables pour le Congo qui a tant besoin de recouvrer sa son indépendance, sa dignité et sa souveraineté nationales, sa prospérité socio-économique, et sa splendeur d´autrefois. Cela étant, j´exprimerai ici le voeu de voir le peuple congolais, longtemps humilié, mais désormais éveillé, se ranger derrière lui et l´APARECO comme un seul homme, en leur apportant son total soutien, et il n´en serait pas déçu, car le résultat sera fulgurant. C´est-à-dire en termes plus clairs:

- Mise en place dans les six mois à venir d´une armée nationale républicaine digne de ce nom. Dissuasive et à forte capacité offensive, capable de garantir notre indépendance et notre souveraineté nationales, et d´assurer l´intégrité territoriale et l´intangibilité de nos frontières. Prête à répondre de la façon la plus appropriée, et ce, dans les plus brefs délais à toute provocation extérieure; capable de mettre définitivement hors d´état de nuire tous les assaillants étrangers opérant en toute impunité sur notre territoire national, et au besoin du droit de poursuite, d´aller les chercher chez eux dans leurs derniers retranchements, afin d´offrir la paix et la sécurité à tous les Congolais. De Kinsangani, Beni, Butembo, Moba à Lubumbashi. De Goma, Minova, Rutshuru, Uvira en passant par Bukavu à Kahemba. De Mbandaka, Gemana, Matadi, Boma, à Mwanda. Bref! De l´est à l´ouest, et du nord au sud.

- Rétablissement de l´autorité de l´État sur toute l´étendue du territoire national, afin de garantir aux ayants droit vivant tant à l´intérieur du pays qu´à l´étranger, l´exclusivité de leur identité congolaise, avec tous les droits et devoirs qui en découlent selon l´esprit et la lettre de la Constitution. Et protéger cette identité congolaise des imposteurs étrangers de tout bord en mission de service machiavélique pour les intérêts étrangers au Congo. Souffrant d´un complexe d´infériorité indéniable, dépourvus d´honorabilité et de fierté vis-à-vis de leur vraie nationalité, ils tuent les Congolais pour s´octroyer leur nationalité qu´ils convoitent tant, au point de renier leurs propres parents. Pourtant, les Écritures Saintes nous disent dans Deutéronome 5, verset 16: Honore ton père et ta mère, comme l´Éternel ton Dieu te l´a ordonné, afin de jouir d´une longue vie et de vivre heureux dans le pays que l´Éternel ton Dieu te donne.

Enfin, redonner au Congo la place qui est sienne en tant que pays phare sur le plan continental, et dans le concert des nations. Et par là même, redonner aux Congolais le front longtemps courbé depuis 1996, leur dignité et fierté d´antan. Ensuite assurer la relance économique du pays, afin de promouvoir et de garantir le bien-être social des années d´avant, à tout notre peuple.

Lui, Honoré Ngbanda le leader et l´APARECO, qui est composée des gens d´un certain âge, jouissant de toutes leurs libertés, donc pas du tout caporalisés, sont comme des Aigles qui volent très haut dans le firmament de la politique nationale congolaise, et constituent avec l´aide de Dieu et le soutien du peuple, un rouleau compresseur dont rien ne pourra arrêter l´inexorable marche vers la libération de notre pays.
A bon entendeur salut!

Que Dieu bénisse le Congo et garde son peuple!

Le patriote, Pépin Lulendo

Bobi Ladawa à Bruxelles

Diaspora Congolaise: Arrivée en Belgique au deuil de Goga.

Mama Bobi Ladawa a fait sensation à Bruxelles !

Par Jean Willy Bondjala (7/06/07)

Bruxelles samedi 02 juin 2007 : il est 19 h. Alors que des commentaires vont bon train, suite à l’annulation de la conférence débat de Kengo, des informations concordantes font état de la messe de suffrage en mémoire de Goga à l’Eglise St Job dans la commune d’Uccle à Bruxelles.

Adjoint de Honoré Ngbanda au service de sécurité, Goga fut le dernier ambassadeur du Zaïre en Afrique du Sud à l’époque des négociations entre le Maréchal Mobutu et L.D Kabila sur le bateau Outeniqua.

En exil politique au pays de Nelson Mandela, Goga est décédé en mars dernier à Johannesburg.

A l’heure prévue, une pléiade de Mobutistes en exil arrive à l’Eglise St Job. Des Généraux ex- Faz, des officiers supérieurs de l’ancienne armée et tous ceux qui ont formés le précarré du Maréchal Mobutu pendant la deuxième République.

Le Général Baramoto que la presse signale à la tête d’une rébellion en gestation au Kivu est dans la salle entouré de quelques ex-gardes Civiles. L’absence la plus remarquée fut celle de Kengo wa Dondo, président du Sénat, très proche du défunt Goga. Sa charmante épouse ainsi que ses enfants l’ont représenté à la messe.

L’arrivée à l’Eglise de la famille du Maréchal Mobutu fut spectaculaire. Mama Bobi Ladawa a débarqué d’une voiture blindée noire de marque Mercedes, nouveau modèle. Entourée d’une garde rapprochée visiblement bien armée et habillée en civile, des blancs, toute la salle s’est mise debout à l’entrée de l’ancienne première dame du Zaïre. A la fin de la messe, l’assistance s’est précipitée pour la saluer poliment. Quel honneur...

Deux autres voitures remplies de gardes du corps suivaient celle de Mama Bobi Ladawa.
Le festin pour les invités était préparé à la villa présidentielle et transporté sur les lieux de la cérémonie dans des voitures neuves. Deux filles de la défunte Mama Antoinette Mobutu ont aussi rehaussé de leur présence cette cérémonie.

En l’absence de la veuve Goga retenue en Afrique du Sud, c’est Mama Bobi Ladawa, son amie d’enfance, qui encadrait moralement les orphelins Goga. Après la messe, les invités ont été conviés à regagner la salle de fêtes paroissiale pour un verre de consolation.

Whisky et champagne ont coulé à flot jusque tard dans la nuit. La soirée s’est transformée en une messe noire des Mobutistes en exil.

Grands Reporters